Toutes celles que j’étais

Toutes celles que j’étais, Abla Farhoud, VLB, 301 p., 26,95$
Abla Farhoud possède l’art de l’hospitalité. J’ouvre son livre et dès les premières pages je me sens accueillie, bienvenue. Discret, l’élan de ses mots me pousse ailleurs. Elle raconte ici son parcours de migrante sous forme de roman. À travers les yeux d’une enfant vive et curieuse, puis d’une adolescente déchirée entre ses obligations familiales et son désir d’émancipation, l’auteure nous ouvre grandes les portes des aléas d’un départ et d’une arrivée, de la perte des repères à la fébrilité de la découverte d’un nouveau monde. Pour mieux appréhender sa réalité, elle enchaîne les identités, se faufile dans ses multiples facettes et livre un témoignage poignant du parcours chaotique des enfants immigrés.
Un coup de coeur de Chantal Fontaine, libraire