Le tango de la Vieille Garde, Arturo Pérez-Reverte, Seuil, 533 p., 34,95$ ou Points, 552 p., 16,95$
Tango, espionnage, jeu d’échecs et séduction colorent ce roman dont l’action oscille du passé au présent au gré des moments charnières de la vie de Max, gigolo gentleman, voleur à ses heures, et de Mecha, riche femme au charme dangereux. Que ce soit en 1928 sur le transatlantique où Max est danseur professionnel, lors d’une soirée mondaine de 1937 à Nice ou au hasard des rues de Sorrente où le fils de Mecha est favori au tournoi d’échecs de 1966, ils s’attirent et se repoussent, se défient et se défilent. Au soir de leur vie, alors qu’ils revisitent leur passé, Mecha propose à Max un ultime pari. Pérez-Reverte signe ici une histoire au rythme envoûtant, riche de ses personnages secrets, intenses et authentiques, fiers témoins de leur siècle.
Un coup de coeur de Chantal Fontaine, libraire
(Texte paru précédemment dans la revue Les Libraires, #81, février/mars 2014)